De son lit à l’hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, où il a été admis le 7 décembre à la suite de problèmes médicaux qui pourraient être liés à son opération d’une hernie discale, onze jours plus tôt à Paris, Johnny Hallyday a écrit à ses juges. Du moins à celui chargé de désigner deux médecins qui procéderont à l’expertise de l’« idole des jeunes », âgée de 66 ans.
« J’aurais voulu être présent, mais je suis allongé sur un lit d’hôpital, immobilisé et malheureusement trop loin de vous. J’ai frôlé et côtoyé la mort », indique-t-il dans un courrier à son en-tête, daté du 20 décembre, dactylographié et signé de sa main. Une lettre lue hier à la presse par son avocate, Me Virgine Lapp, à l’issue de l’audience devant le tribunal de grande instance de Paris.
« Je veux savoir la vérité, je compte sur vous. Voilà ce que je voulais vous dire. Très respectueusement », conclut le chanteur. Lors de cette audience de « référé expertise », les différentes parties se sont accordées sur le principe d’une expertise. La juge des référés devrait désigner lundi prochain deux « sachants », un neurochirurgien et un infectiologue, afin de procéder à l’expertise médicale de la rock star.