JEAN PHILIPPE SMETJean Philippe Smet est né le 15 juin 1943 à 13 heures à la Clinique Marie Louise Malesherbes,il pèse 3,5 kg ,Son père, Léon Smet est né le 3 Mai 1908 à Schaerbeek (belgique), le plat pays, patrie de Jacques Brel. Sa mère Huguette-Eugénie Clerc est née à Paris, le 19 Mars 1920. Pendant l'été 1942, le couple emménage dans un petit appartement du xiii avant de s'installer, au 23 rue Clauzel dans le ix. Pour l'instant, tout va bien. Les choses se dégraderont après sa naissance... Un jour au début de l'année 1944, sa mère, soufrante est allitée,, léon, descend faire les courses. En chemin il rencontre une ancienne fiançée, se jette dans ses bras et part avec elle !!! Abandonnant sans un mot sa femme et son fils de huit mois. Mais sa mère est une enfant naturelle et elle ne suporte pas qu'il soit dans le même cas, elle veut qu'il porte le nom de son père. Le 7 septembre 1944, le pauvre couple se reforme pour quelques minutes, le temps de signer à la hate un contrat de mariage à la mairie du ix. Désormais je m'appelle Jean-Philippe Smet. Sitôt cette "formalité" accomplie, son père repart définitivement....Léon Smet l'abandonne,il reviendra cependant pourreconnaitre son fils et épouser Huguette Clerc le 7 septembre 1944,mais il repartira de nouveau.Hélène Marc la soeur de Léon Smet estime qu'elle doit réparer l'impardonnable inconstance deson frère et propose à Huguette d'amener le petit Jean Philippe qui est agé de deux ans à Londres.Hélène Marc a deux filles,Desta et Menen premières ballérines de l'internationnal ballet de LondresEn 1948, les cousines étant devenues danseuses avaient un contrat à Londres où la tante Hélène les accompagna, en emmenant l'enfant. Dans le petit hôtel londonien, Desta rencontra puis épousa un danseur américain qui se produisait sous le nom de Lee Halliday. Avec un petit i. Lorsqu'il commença à chanter, le petit Jean-Philippe prit le nom de son cousin Lee. Faute de frappe sur le premier disque, le petit i devenait un y et Johnny devenait Hallyday. Quant à Huguette, son mari l'installa dans la région de Grenoble où elle eut deux autres fils. Léon, lui, le marginal de la famille, était plus souvent absent que présent. Au reste, il était absent le jour de la naissance du gamin, Jean-Philippe. À tel point que l'enfant commença par porter le nom de sa mère, le temps que l'on retrouve Léon Smet et qu'il déclare sa paternité. C'est ainsi que Jean-Philippe fut appelé Smet.Le père disparut définitivement de la vie d'Huguette dans les semaines qui ont suivi. Si bien que la femme reprit un travail de mannequin qui l'éloignait de Paris et de son fils. Pendant les premières années, Jean-Philippe fut élevé par sa tante Hélène et par ses deux cousines. Après quelques années, Huguette refit sa vie, trouva l'amour et voulut récupérer son fils. D'une part, cela ne plaisait qu'à moitié à son nouveau mari. D'autre part, il apparaissait que le départ du petit provoquait un véritable drame pour la tante Hélène. Huguette accepta de laisser l'enfant aux soins de sa tante.en 1949 Jean Philippe fera la connaissance de Lee Ketchman un cow-boy de l'Oklaoma qui auraune influence décisive sur sa future carriére.Léon Smet père de Johnny Hallyday est mort le 8 novembre 1989
Si tu parsJe veux que la terre entière se couvre de brouillardEt que le silence s'installe dans les villagesQue plus rien ne bouge en vie et sur les plagesQu'on n'entende que le ventQui hurle, qui crie, et qui comprendSi tu parsJe veux qu'on brûles les violons et les guitaresQu'on renvoie les musiciens et les poètesQu'on oublie Noël et tous les jours de fêteQu'on exile les oiseauxQue l'on bannisse ce qui est beauSi tu parsJe veux que tous les trains du mondeRestent dans leur gareJe veux qu'on bloque les routesQu'on ferme les frontièresQu'on instaure le couvre feu, le droit de guerreQue le riff soit interditQue le plaisir soit aboliSi tu parsJe veux qu'on bloque les routesQu'on ferme les frontièresQu'o instaure le couvre feu, le droit de guerreQue le riff soit interditQue le plaisir soit aboliSi tu parsJe veux que la terre entière se couvre de brouillardEt que le silence s'installe dans les villagesQue plus rien ne bouge en vie et sur les plagesQu'on entende que le ventQui hurle qui crie, et qui comprendSi tu parsSi tu pars
Et tu m'as pris dans ton enfanceEt moi dans ma descendanceOn est frappant de ressemblanceTa petite main dans la mienneEt soudain juste un roi tu deviens reineTu fais comme moiTu vien d'ailleurs et pourtantTu es chair et mon sangTu peux compter sur mon coeurA tout heureTu n'auras jamais mes yeux bleusmais tu auras mon regardOn se découvrira mieux qu'une histoire
Tour 66: la tournée d'adieu de JohnnyAu grand dam de ses milliers de fans, le plus célèbre chanteur français, Johnny Hallyday, a décidé de faire ses adieux à la scène musicale, après cinquante ans de carrière. Mais juste avant, la bête de scène du rock français a promis une dernière tournée, baptisée «Tour 66» pour dire au revoir à son public.le chanteur rock a coupé le ruban de la nouvelle salle de concert du Zénith à Saint-Etienne et par la même occasion, en a profité pour donner une conférence de presse devant une centaine de journalistes, annonçant sa volonté de faire ses adieux à la scène pour se consacrer à d'autres projets.«En 2009, je célébrerai mes cinquante ans de carrière, je vais avoir 66 ans en juin prochain. J'ai envie de faire de la musique autrement, et de passer plus de temps avec ma famille. J'ai déjà eu l'occasion de voir sur scène un artiste qui avait dépassé l'âge limite. Cela m'a déterminé à arrêter tant que je suis en forme.»Avant de tourner la page, Johnny Hallyday effectuera sa grande dernière tournée des stades 2009: le «Tour 66» qui débutera le 11 mai prochain à Saint-Etienne pour se terminer le 23 juillet à Monaco.Le roi de la scène rock française sonne l'heure de la retraite musicale mais juste avant il veut «tout ce qu'il y a de plus beau et qui n'a jamais été fait» confie son producteur, Jean-Claude Camus. Des moyens exceptionnels ont été déployés pour sa dernière tournée, avec un budget qui oscille entre 10 et 15 millions d'euros! Un concert sera également donné à l'étranger, à Madagascar, au profit de l'Unicef, le 15 septembre 2009. «Je le fais pour faire parler encore plus de la cause des enfants, qui me tient tant à cœur», a déclaré Johnny.Le titre de son nouvel album, Ça ne finira jamais, qui arrive dans les bacs dès le 27 octobre, résume la pensée de l'artiste: «La musique, je continuerai à en faire autrement, tant que je serai vivant, tant que je serai debout». Que les fans se rassurent, Johnny Hallyday n'arrête pas la musique, juste les tournées!.
De la fenêtre de mon trainUn soir j'ai vu une filleQui avait les cheveux si clairsQue j'ai cru un instant rêverNous étions à la fin du jourEt j'avais longtemps, longtemps voyagéJ'avais des cendres dans la boucheEt je me sentais fatiguéMais les cheveux de cette filleSi blonds, si clairs, si transparentsMe redonnèrent cette fraîcheurQue connaissent seuls les enfantsElle n'attendait rien ni personneJe suis descendu sur le quaiElle m'a fait visiter sa villeEt marcher dans des champs de bléPrès d'un fleuve sauvage et rapideNous avons ensemble dormiEt je crois bien l'avoir aiméeAu bout de la première nuitSi vous prenez parfois le trainSurveillez les quais désertésQuelque part il y a cette filleElle ressemble à l'étéElle n'attendra rien ni personneMais ne lui parlez pas de moiCar je l'ai quittée un matinJe me demande encore pourquoiC'était une fille aux yeux clairsJe veux conserver son imageJe voudrais repousser l'hiverMais le temps tuera son visageJe voudrais repousser l'hiverMais le temps tuera son visage
L'hiver je savais où la trouverLorsque la neige tombait dans les ruesElle avait l'air d'une enfant perdueQui, de la vie, n'attendait plus rienSes cheveux,Ses cheveux noirs comme le ravinSur ses épaules, un voile déchiréJe tremble encore d'avoir touché sa mainElle m'avait permis de l'aimerNos pas étaient gravés dans la neigePour le printemps, les reverrai-je ?Elle était je crois la petite fille de l'hiverDe jours en jours, je sens que je la perdsL'été, je l'avais retrouvéeJe la tenais fort mais elle s'est effacéeComme un triste poème inachevéQue l'on aurait laisser mourir sur le papierJe croyais depuis longtemps être un hommeMais j'ai versé une larme d'enfantSur les feuilles mortes poussées par le ventJe l'ai perdue dans les couleurs de l'automne
Je vous préviens n'approchez pasQue vous soyez flic ou badaudJe tue celui qui fait un pasNon, Je ne ferai pas de cadeauEt éteignez tous ces projecteursEt baissez vos fusils braquésNon, je ne vais pas m'envoler sans elleDites au curé, dites au pasteurQu'ailleurs ils aillent se faire pendreLe diable est passé de bonne heureEt mon âme n'est plus à vendreSi vous me laissez cette nuitÀ l'aube je vous donnerai ma vieCar que serait ma vie sans lui[Répétition] :Je n'étais qu'un fou mais par amourElle a fait de moi un fou, un fou d'amourMon ciel s'était ses yeux, sa boucheMa vie s'était son corps, son corpsJe l'aimais tant que pour la garder je l'ai tuéePour qu'un grand amour vive toujoursIl faut qu'il meurt qu'il meurt d'amourLe jour se lève la nuit pâlitLes chasseurs et les chiens ont faimC'est l'heure de sonner l'hallaliLa bête doit mourir ce matinJe vais ouvrir grand les voletsCrevez-moi le cœur je suis prêteJe veux m'endormir pour toujours[Répétition]Je ne suis qu'un fou, tu n'es qu'un fou, un fou d'amourUn pauvre fou qui meurtQui meurt d'amour
On perd sa vie parfoisA devoir la gagner.Y en a qui naissent rois,D'autres du mauvais côté.Toi, tu viens d'un pays que t'as presque oublié,De sable et de soleil et d'éternel été.Ceux qui ont de la chance y passent leurs vacancesMais ceux qui y sont nés ne peuvent y travailler.Après toutes ces années juste pour exister,J'ai juste envie de dire à tes yeux fatigués :Je voudrais que ton fils vive mieux que toi,Qu'on le respecte, mieux, qu'on le vouvoie,Comme un homme, un monsieur qui ne baisse pas les yeux,Pareil à tous ces gens qui parlent sans accent.Je voudrais que ton fils vive mieux que toi,Qu'il ait toutes ses chances, tous ses droits,Qu'il ait une signature, des mains blanches, une voitureEt des papiers d'identité à perpétuité.T'es pas un grand causeur. On t'l'a jamais demandé.T'as payé en sueur le prix qu'il faut payer.Tu voulais qu'il ait tout sans jamais rien compterPour qu'il ait toutes ses chances comme les enfants de France,Pour un dernier désir pour une ultime envie,La seule raison de croire à un sens à ta vie.Je voudrais que ton fils vive mieux que toi,Qu'on le respecte, mieux, qu'on le vouvoie,Comme un homme, un monsieur qui ne baisse pas les yeux,Pareil à tous ces gens qui parlent sans accent.Je voudrais que ton fils vive mieux que toi,Qu'il ait toutes ses chances, tous ses droits,Qu'il ait une signature, des mains blanches, une voiture,Et des papiers d'identité à perpétuité.
J'irai là-basComme on monte sur un toitJ'irai là-basSi je sais que tu es là...J'irai vers toiSans gants, souliers, ni sherpaJ'irai vers toiHimalaya !J'irai là-basMalgré le froid ou la loi...J'irai vers toiComme on va au combatJ'irai vers toiMême si tous les chiens aboient...J'irai là-basHimalayaRoc d'amourLe plus haut de la vieSommet blanc du paradis...J'irai vers toiComme on supplie pour sa foiJ'irai là-basComme on insulte un roi...J'irai là-basSi je sais que tu es là...J'irai là-basHimalaya !Himalaya !
Je l'ai inventé tout entierIl a fini par existerJe l'ai fabriqué comme j'ai puCe père que je n'ai jamais euJ'imagine ma main d'enfantA l'abri dans sa main de grandLe seul homme en qui j'aurais cruCe père que je n'ai jamais euOn m'a donné, on m'a donné la vieTant pis si je ne sais pas quiJe garderai la part du rêveJ'en referai toute ma vieN'en parlez pas, n'y touchez pasVous qui ne le connaissez pasIl n'y a qu'en moi qu'il ait vécuCe père que je n'ai jamais euIl est parti vers un horizon, vers l'oubliIl dort pour une longue nuitJ'imaginerai tout le resteOh ! Et j'imaginerai sa vieIl était mon premier secretEt je disais qu'il existaitEt j'ai menti tant que j'ai puPour ce père que je n'ai pas euOh ! Pour ce père que je n'ai pas euOh ! Pour ce père que je n'ai pas eu
Dire qu'y a des femmes tellement bellesQui nous attendentSagement dans leurs litsDire qu'y a des hommesEt qui dorment, et qui rêventTranquillement leur vieT'as vu l'heure qu'il estL'homme n'est sûrement pas faitPour échanger sa payeContre la lumière du soleilÉquipe de nuitCes maudites machines s'arrêtent jamaisEt les ponts et les routes qu'on construitEt ces longs longs tunnelsRessemblent à notre vieIl fait noir dedans et on n'sait jamaisOù et comment ça finitÉquipe de nuitCes maudites machines nous volent notre vieMe dis pas qu'c'est une chanceD'avoir été prisJe tape sur la pierre comme un abrutiMais dites-moi par où est la sortieDire qu'y a des plages sans nuagesEt de l'amour dans les vaguesA TahitiDire qu'y a des grands casinosDes types en pompes de crocoQui gagnent des grosses partiesT'as vu l'heure qu'il estNos enfants grandirontSans qu'on sacheS'ils nous ressemblent ou nonÉquipe de nuitCes maudites machines s'arrêtent jamaisEt les ponts et les routes qu'on construitEt ces longs longs tunnelsRessemblent à notre vieIl fait noir dedans et on n'sait jamaisOù et comment ça finitÉquipe de nuit...
On peut survivre encoreS'il ne reste plus que l'amour d'accordOn peut survivre encore ensemble, ensembleEt quand on vous écorcheQu'on vous ôte l'épaule qui vous supporteOn peut souffrir encore longtemps, longtempsC'est quand on n'y croit plusQue le ciel vous entend et pardonneLe temps a ses vertus en sommeEt j'ai trouvé la lumière juste au bout de ses lèvresJ'ai pu quitter la terre ferme en fêteEt j'ai trouvé au moment où je n'avais plus d'espoirMa religion dans son regardEt on a beau se dire que ce ne sera jamais pareil qu'avantQu'à force de reconstruire lentement on avanceEt apprendre à sourireEssayez d'à nouveau faire confiancePour finalement s'ouvrir et saisir sa chanceC'est quand on n'y croit plusQue le ciel vous entend et pardonneLe temps a ses vertus en sommeEt j'ai trouvé la lumière juste au bout de ses lèvresJ'ai pu quitter la terre ferme en fêteEt j'ai trouvé au moment où je n'avais plus d'espoirMa religion dans son regardSurvivre encore, survivre encoreOn peut survivre ensemble, ensembleEt j'ai trouvé la lumière juste au bout de ses lèvresJ'ai pu quitter la terre ferme en fêteEt j'ai trouvé au moment où je n'avais plus d'espoirLa religion dans son regardEt j'ai trouvé la lumière juste au bout de ses lèvresJ'ai pu quitter la terre ferme en fêteEt j'ai trouvé au moment où je n'avais plus d'espoirMa religion dans son regard
Tout au bout de nos peinesSi le ciel est le mêmeTout au bout de nos viesAurons-nous tout écritDe nos chagrins immensesDe nos simples violencesQu'aurons-nous fait de vivreQu'aurons-nous fait de nousTout au bout de nos peinesJusqu'au bout de nous-mêmesFatigués de nos crisEt de nos corps aussiTout au bout de nos chaînesLibérés de nos hainesQu'aurons-nous fait depuisQu'aurons-nous fait deboutTout au bout de nos peinesAu chemin qui nous mèneTout au bout de la nuitAurons-nous réapprisDe nos seules présencesQue le monde a un sensQu'aurons-nous fait de luiQu'aurons-nous fait de toutTout au bout de nos peinesJusqu'au bout de nous-mêmesUne aile au paradisEt l'autre dans la vieDe nos mains qui se tiennentDe nos yeux qui apprennentQu'aurons-nous fait de vivreQu'aurons-nous fait de nousTout au bout de nos chaînesLibérés de nos hainesQu'aurons-nous fait depuisQu'aurons-nous fait deboutDe nos mains qui se tiennentDe nos yeux qui apprennentQu'aurons-nous fait de vivreQu'aurons-nous fait de nousQu'aurons-nous fait... de nous
Qui a couru sur cette plage ?Elle a dû être très belleEst-ce que son sable était blanc ?Est-ce qu'il y avait des fleurs jaunesDans le creux de chaque dune ?J'aurais bien aimé toucher du sableUne seule fois entre mes doigtsQui a nagé dans cette rivière ?Vous prétendez qu'elle était fraîcheEt descendait de la montagne ?Est-ce qu'il y avait des galetsDans le creux de chaque cascade ?J'aurais aimé plonger mon corpsUne seule fois dans une rivièreDites, ne me racontez pas d'histoires !Montrez-moi des photos pour voirSi tout cela a vraiment existéVous m'affirmezQu'il y avait du sableEt de l'herbeEt des fleursEt de l'eauEt des pierresEt des arbresEt des oiseaux ?Allons, ne vous moquez pas de moi !Qui a marché dans ce chemin ?Vous dites qu'il menait à une maisonEt qu'il y avait des enfants qui jouaient autour ?Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée ?Vous pouvez m'assurer que cela a vraiment existé ?Dites-moi, allons, ne me racontez plus d'histoires !J'ai besoin de toucher et de voir pour y croireVraiment, c'est vrai !Le sable était blanc ?Vraiment, c'est vrai !Il y avait des enfantsDes rivièresDes cheminsDes caillouxDes maisons ?C'est vrai ?Ça a vraiment existé ?Ça a vraiment existé, vraiment.
Je suis plus seul qu'au premier jourDans ma prison de gloireNe me parlez plus d'amourJ'ai peur de ne plus y croireJ'ai le cœur à l'abandonElle n'y a rien laisséJe dis "Je t'aime" dans mes chansonsMais je sais que je suis néPour vivre sans amourPour vivre sans amourJusqu'au dernier de mes joursMoi, je vivrai sans amourEt ces filles qui crient mon nomAu milieu des bravosN'aiment au fond que mes chansonsEt n'embrassent que mes photosEt dans cette guerre d'amourJ'ai été trop blesséMais si je l'aime toujoursJe sais bien que je suis néPour vivre sans amourPour vivre sans amourJusqu'au dernier de mes joursMoi, je vivrai sans amourJusqu'au dernier de mes joursMoi, je vivrai sans amour.
Sur ma vie je t'ai juré un jour
La nuit tombe, je range ma vieComme s'il fallait partir ce soirFaire un dernier tourVoir ce qu'on oublieAutour de soiCe que j'ai fait, ce que j'ai ditDes souvenirs qui perdent la mémoireComme si j'effaçais toutRefaisais l'histoireEt refaisais l'amourTout me semble videComme un hommeSeul face à lui-mêmeSans plus aucun défiEt que plus rien n'étonneComme si tout était écritQui enfin s'abandonneMais j'ai fait quoi de ma vie ?Oui, j'ai fait quoi de ma vie ?A quoi m'a-t-elle servi ?Eh, à quoi j'aurais servi ?Est-ce qu'on me pardonne ?Est-ce qu'on m'a compris ?Que pour une seule personneJe sais aujourd'huiCe que j'ai fait de ma vieJ'ai fait le tour, je crois,De ce qu'on pouvait attendre de moiQuand je regarde en arrièreJe ne vois pas ce qu'il me reste à faireJe peux fermer le passéJe peux m'en allerPour n'importe oùComme s'il était temps de partirJe laisse la placeLa place pour d'autres à venirMême si je me dis "Tant pis,Je n'ai pas tout réussi"Je pars sans regretsJ'ai fait mon possiblePersonne n'est parfaitA moins qu'il vienne me direCe qu'il a fait de sa vieCe qu'il a fait de sa vieA quoi il a serviEh, s'il a mieux réussiEst-ce qu'on me pardonne ?Est-ce qu'on m'a compris ?Que pour une seule personneJe sais aujourd'huiCe que j'ai fait de ma vieEt la nuit peut bien tomberSur mes erreurs et sur mes fautesSur les routes que j'ai manquéesJ'en ai connues d'autresJe peux même en refaireEt la tête hauteRevenir en arrièreJ'ai fait ça de ma vieOui, j'ai fait ça, j'ai fait ça de ma vieOh, j'ai fait ça de ma vieLa tête hauteJ'ai fait ça de ma vieOui, la tête hauteOh, j'ai fait ça de ma vie
Ça ne peut pas finirEt j'aurai beau partirJe resterai toujours pour toiA portée de voixTu le sais bienÇa fait tellement longtempsQue l'on navigue ensembleTellement de temps qu'on s'est donnéD'amour sans compterC'est pas pour rienÇa n'finira jamaisOn refera la routeJe te le prometsJe ne suis que la sommeDes mains qui se tendentDes coeurs qui attendentJe suis ceux qui m'ont aiméMon histoire te ressembleElle se lit dans tes yeuxDans ces chansons qui nous rassemblentAutour de ce feu que rien n'atteintÇa ne peut pas finirY'a trop de souvenirsDes jours, des nuitsQu'on ne compte pasEt même si je parsJe n'te quitte pasÇa n'finira jamaisOn refera la routeJe te le prometsJe ne suis que la sommeDes mains qui se tendentDes coeurs qui attendentJe suis ceux qui m'ont aiméNon ça n'finira jamaisOn refera la routeJe vous le prometsJe ne suis que la sommeDes mains qui se tendentDes coeurs qui attendentJe suis ceux que j'ai aimé
Il faut savoir encore sourireQuand le meilleur s'est retiréEt qu'il ne reste que le pireDans une vie bête à pleurerIl faut savoir, coûte que coûteGarder toute sa dignitéEt malgré ce qu'il nous en coûteS'en aller sans se retournerFace au destin qui nous désarmeEt devant le bonheur perduIl faut savoir cacher ses larmesMais moi, mon coeur, je n'ai pas suIl faut savoir quitter la tableLorsque l'amour est desserviSans s'accrocher l'air pitoyableMais partir sans faire de bruitIl faut savoir cacher sa peineSous le masque de tous les joursEt retenir les cris de haineQui sont les derniers mots d'amourIl faut savoir rester de glaceEt taire un coeur qui meurt déjàIl faut savoir garder la faceMais moi, mon coeur, je t'aime tropMais moi, je ne peux pasIl faut savoir mais moiJe ne sais pas...
Je soufflerai tes berceusesJ'éloignerai tes colèresLes étoiles seront des danseuses,La nuit, sur tes paupières,Te sera si précieuseOh ! je n'éteindrai la lumièreQue si je te sais heureuseJe voudrais tellementTe voir grandir maintenantJe voudrais tellementTe donner la force du ventJe voudrais pour toiRevenir de tous mes combatsEt que soit fière de moiLa femme que tu deviendrasTu as tant de choses à m'apprendreTant de couleurs à m'offrirAlors, moi, je voudrais tout prendreSans jamais te trahirEt sans te faire attendreJe n'ai pas toujours su comprendreJe n'ai pas toujours su le direJe voudrais tellementTe voir grandir maintenantJe voudrais tellementTe donner la force du ventJe voudrais pour toiRevenir de tous mes combatsEt que soit fière de moiLa femme que tu deviendrasJe voudrais tellementJe voudrais tellementAvoir ton courage, mon enfant,Je voudrais tellementQue tu me montres ce qui est grandJe voudrais déjàQue tu me tiennes par le brasEt qu'elle soit belle comme toiL'histoire qui t'emmèneraJe voudrais tellementÊtre là.